Santé

Chirurgie réfractive : qu’est-ce que c’est et à qui convient-elle ?

Chirurgie réfractive

Le but de la médecine est d’améliorer la santé du patient mais aussi sa qualité de vie. L’un des exemples les plus frappants dans ce sens est la chirurgie réfractive. Découvrons ensemble ce qu’est la chirurgie réfractive et à qui elle est indiquée.

Chirurgie réfractive : qu’est-ce que c’est et pourquoi on l’appelle ainsi ?

Les défauts visuels sont : la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et, par extension, également la presbytie. Ce dernier est en réalité un défaut d’accommodation. Cependant, ses symptômes se comportent comme un défaut visuel à part entière. Les défauts visuels peuvent apparaître seuls ou en combinaison les uns avec les autres, dans un œil ou dans les deux yeux, et sont toujours mesurés en dioptries.

Quand est-il possible de subir une chirurgie réfractive ?

D’une manière générale, pour subir une chirurgie réfractive, il est essentiel que les défauts visuels aient atteint une stabilité. Une condition qui survient généralement vers l’âge de 20 ans. Il faut également considérer qu’à partir de 40 ans, la presbytie , tandis qu’à partir de 60 ans, il est probable que des cataractes se produisent. Et, puisque chaque étape de la vie peut entraîner un problème de santé visuelle différent qui varie souvent d’un individu à l’autre, nous pouvons dire que la chirurgie réfractive « n’a pas d’âge » : les techniques et les solutions sont différentes précisément pour répondre à différents besoins de santé visuelle.

L’expérience chirurgicale de l’ophtalmologue est essentielle pour conseiller le patient sur la technique la plus adaptée, en tenant compte de l’état de sa santé oculaire, de ses besoins visuels et des technologies disponibles.

Quelles sont les techniques de chirurgie réfractive utilisées aujourd’hui ?

Parmi les techniques de chirurgie réfractive les plus utilisées aujourd’hui, on peut citer le PRK, le Lasik, le FemtoLASIK . À cela s’ajoutent d’autres techniques extraordinairement performantes, comme l’implantation de lentilles intraoculaires et la chirurgie réfractive de la cataracte .

Les techniques les plus courantes utilisées aujourd’hui :

  • PRK ( kératotomie photoréfractive ) : réalisée avec le laser excimer , un instrument précieux utilisé en chirurgie ophtalmique depuis les années 1980. La PRK est indiquée pour les défauts visuels légers à modérés. Elle est réalisée en ambulatoire après administration de gouttes anesthésiantes topiques. La récupération postopératoire est de durée modeste.
  • LASIK : est réalisé à l’aide du laser excimer mais diffère du PRK car le laser n’effectue pas toute la procédure. Au Lasik, on accède à la partie de la cornée à opérer après avoir soulevé un petit lambeau sur la partie la plus superficielle de la membrane. A la fin de la procédure, la fenêtre est remise à sa place. Dans ce cas également, un anesthésique topique est administré et les temps de récupération sont modestes et courts.
  • FemtoLASIK : représente l’évolution de la technique précédente. Dans ce cas, le lambeau n’est pas ouvert avec des instruments chirurgicaux manuels, mais avec un laser de dernière génération actuellement disponible uniquement dans quelques centres d’excellence : le laser femtoseconde. Grâce à l’utilisation de ce laser extraordinaire, la récupération postopératoire est particulièrement rapide et pratiquement indolore. De plus, il n’est pas nécessaire de recourir à des points de suture ou à des bandages.
  • Implantation de lentilles intraoculaires phaques (IOL) : elle est idéale dans les cas où les défauts visuels sont très marqués. Dans ce cas, une lentille intraoculaire sera implantée sans retirer le cristallin (technique des deux cristaux). De cette façon, il sera possible de maintenir inchangée la capacité d’accommodation donnée par le cristallin naturel et de corriger les défauts visuels.
  • Cataracte réfractive : dans le cas où le patient est déjà d’âge mûr et que le cristallin a commencé son processus naturel d’opacification, il est possible de corriger les défauts visuels en remplaçant le cristallin par une lentille intraoculaire ayant la puissance dioptrique nécessaire au patient. Cette solution est également efficace contre la cataracte.

 

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