Quel statut juridique choisir pour un agent commercial indépendant
Devenir un agent commercial indépendant constitue une opportunité pour un travailleur indépendant. Il peut alors créer son propre réseau et évoluer son business au fil du temps. Mais pour le devenir, le choix de son statut juridique n’est pas chose simple. Sa structure juridique détermine tout de même la réussite ou non de son activité professionnelle.
Agent commercial indépendant : quel statut juridique choisir ?
Les entrepreneurs ne sont pas les seuls à gagner leur indépendance dans le monde du travail. De plus en plus de jeunes ont pour vocation de travailler indépendamment des entreprises et il faut avouer que la plupart excellent dans leur métier. Ils choisissent le plus souvent de devenir agent commercial indépendant. Pour réussir, il faut d’abord choisir son statut juridique. On vous dit tout.
Les avantages de devenir un agent commercial indépendant
Le métier d’un agent commercial indépendant n’est certainement pas une partie de plaisir mais lorsqu’on aime ce que l’on fait, on peut se surpasser au fil des années. Devenir un agent commercial indépendant ne signifie pas qu’on réussira à tous les coups. Les échecs font partie des expériences mais pour assurer ses arrières et éviter les mauvaises surprises, il est conseillé de bien choisir le statut juridique de son activité. Comme un agent commercial indépendant ne travaille pas dans une entreprise mais il travaille plutôt pour les entreprises en les représentant auprès de leur client, son statut juridique doit définir son activité. En principe, lorsqu’une fois il obtient une structure juridique, il va conclure un mandat avec une entreprise. Il va donc se plier aux clauses et modalités d’un contrat de travail. Quoi qu’il en soit, exercer un métier indépendant c’est se confronter à de nombreuses contraintes. En évitant de prendre les mauvaises décisions dès le départ, on pourra réussir à surmonter bien des épreuves. Par ailleurs, un agent commercial indépendant peut profiter de nombreux avantages sur son métier. On peut par exemple mentionner la flexibilité de son horaire de travail ainsi que la souplesse des conditions également. Il peut également négocier sur de nombreux contrats et ainsi rapporter une bonne rémunération contrairement à un agent commercial salarié.
Choisir entre un statut d’auto-entrepreneur ou une société
Devenir un agent commercial indépendant n’est pas une décision à prendre à la légère. On doit alors se poser les bonnes questions sur les différents statuts existants et sur lequel choisir pour son activité. En effet, même un travailleur indépendant doit détenir un statut juridique pour s’exercer en toute légalité et pour mieux situer son activité dans le monde de la concurrence. D’autre part, pour ce type de métier, il existe bien deux catégories de statuts juridiques. Un travailleur indépendant peut choisir de créer une société en optant par exemple pour une domiciliation d’entreprise. La création d’une société obéit aux statuts de SASU et EURL. Les démarches pour ce recours ne sont pas chose aisée mais on peut toujours compter sur un spécialiste et qui connait mieux les procédures juridiques à entreprendre. Ces deux statuts présentent l’avantage d’être moins contraignant si les frais professionnels sont élevés. De plus, avoir une société reste une opportunité pour ceux qui doivent travailler en plein temps. Ceux qui ont un chiffre d’affaires réduit et qui souhaitent également s’affranchir des contraintes de gestion de compte peuvent opter pour le statut d’auto-entrepreneur en optant pour l’entreprise individuelle. Ils pourront aussi choisir un régime de micro-entreprise. De plus, ils seront affranchis des contraintes liées à la comptabilité.
Bien choisir son régime fiscal et social
Les démarches sont différentes pour ceux qui désirent créer une société et ceux qui choisissent l’entreprise individuelle. Il en est de même également pour les régimes fiscaux et sociaux. Il est alors important de savoir que si un agent commercial indépendant décide de créer une société, il sera soumis à l’impôt sur les sociétés soit un taux de 31%. Son revenu sera aussi soumis à l’impôt mais en tant que bénéficies non commerciaux. Quant au régime social, il ne dispose pas d’une protection sociale officielle comme les salariés, mais il peut tout de même souscrire à une mutuelle.